Mitsubishi i-MiEV – Partie 3 – L’intérieur
Après vous avoir présenté l’extérieur de la i-MiEV, voici maintenant la présentation de l’intérieur du véhicule ainsi que quelques caractéristiques.
Certains pourraient se demander pourquoi présenter un véhicule disposant d’une si faible autonomie (100 km) avec une technologie à mille lieux des VÉ connectés d’aujourd’hui? Simplement parce qu’il y a des gens qui nécessitent au quotidien un véhicule pour parcourir moins de 30 km en zone urbaine ou en banlieue. Parce que la Mitsubishi i-MiEV est l’un des rares VÉ 100% électrique que l’on peut retrouver usagé à moins de $15,000, avec les Smart ED, les Nissan Leaf et les Chevrolet Spark EV.
L’habitacle
Le tableau de bord
Le tableau de bord de la Mitsubishi i-MiEV 2016 est très sobre et fonctionnel. On y retrouve des boutons pour tout tandis que l’affichage est minimaliste et digne d’une autre époque. Pourtant, l’essentiel est là pour bien gérer le véhicule avec très peu de distractions.
Ci-contre à gauche, la i-MiEV 2016 version ES et à droite, une 2013 avec l’écran de navigation en option.
Le volant
On retrouve deux points négatifs pour le volant de la i-MiEV. Il ne dispose d’aucun ajustement et il n’est pas chauffant. Plutôt curieux pour un véhicule électrique de 2016.
De chaque côté de la colonne de direction, on retrouve à gauche le levier pour le contrôle des phares automatiques, phares antibrouillard et clignotants. À droite, pour le contrôle des essuie-glaces avant et arrière avec réglage intermittent.
Toujours sur la colonne de direction, se trouve un vestige d’une autre époque mais toujours fonctionnel, on retrouve une véritable clé avec 4 positions similaires aux anciennes voitures a essence, avec la position « Lock » (verrouillé), « Acc » (accessoires), « On » (en marche) et « Start » (démarrer). Il faut vraiment tourner la clé jusqu’au bout pour démarrer le véhicule.
Instruments de bord
Ci-contre l’affichage derrière le volant.
On retrouve à gauche : l’indicateur de charge de la batterie et l’état d’embrayage;
Au centre : la vitesse et une aiguille rouge qui indique la consommation d’énergie. Dans la zone bleue elle recharge la batterie et plus elle se déplace à droite, plus la consommation d’énergie est importante, l’idée étant de conserver l’indicateur dans la zone verte pour une consommation d’énergie optimale.
A droite, un cadran à multiple fonctions dont (de gauche à droite ci-contre) :
- un compteur journalier A et B;
- le kilométrage du véhicule; et
- l’autonomie restante estimée.
Sur ce dernier cadran (ci-contre à droite), on peut apercevoir d’autres affichages en arrière plan à cause de l’éclairage du soleil.
Ci-contre, l’affichage au démarrage. Dans le cadran du centre, on peut remarquer qu’il y une tortue dans un cercle pour indiquer le mode de conduite restreint lorsque la batterie est presque vide.
La visibilité
La position de conduite haute de la i-MiEV jumelée à son abondante fenestration lui offre une visibilité exceptionnelle, comparativement aux véhicules d’aujourd’hui. À l’arrière, à l’exception des piliers C qui restreignent partiellement la visibilité (comme tous les autres véhicules à hayon d’aujourd’hui), lorsque les appuie-têtes sont retirés, la vue donne l’impression que le hayon est ouvert tellement la vitre est grande.
Dans l’ensemble, la visibilité est excellente et même géniale pour un véhicule urbain.
Les sièges
Les sièges avant sont confortables et chauffants, mais le soutien latéral est faible et il n’y a pas d’appuie-bras ni de console de rangement entre les 2 sièges, seulement un porte-gobelet à l’arrière du frein à main pour les passagers arrière.
Ci-contre, la console avec le frein à main, entre les 2 sièges avant.
À l’arrière on retrouve seulement 2 places divisées 50/50 où les dossiers sont inclinables à l’aide d’un levier latéral.
À souligner, le dégagement à la tête est très généreux autant à l’arrière qu’à l’avant.
Autre vestige de ses origines de véhicule à essence (Mitsubishi « i »), on retrouve au centre du plancher un tunnel au lieu d’un plancher plat.
Le coffre
Un autre élément qui démarque sérieusement la Mitsubishi i-MiEV, c’est la grande capacité de son coffre pour une voiture urbaine.
Lorsque les bancs sont couchés, on obtient un plancher parfaitement plat, mais il faut retirer les appui-têtes avant de rabattre les dossiers.
Pour une petite voiture, on retrouve une grande ouverture très pratique pour charger le coffre. 77 cm (30″) en hauteur et 97 cm (38″) en largeur.
À l’intérieur, la largeur du coffre est de 104 cm (41″). La profondeur est de 58 cm (22″) lorsque les dossiers sont relevés et 122 cm (48″) lorsque les dossiers sont couchés.
Lorsque les dossiers sont en position couchée, on obtient un espace de rangement très cubique et réellement impressionnant pour le format du véhicule.
Lorsque les dossiers sont en positions relevés, voici les 5 pièces de bagages que j’ai pu y ranger tout en fermant le hayon :
Voici un comparatif du volume du coffre de la Mitsubishi i-MiEV avec 2 autres véhicules de prix comparables :
Ci-haut, on peut observer l’avantage de la Mitsubishi i-MiEV par rapport à la Nissan Leaf lorsque les dossiers de sièges sont couchés. Dans l’i-MiEV, le plancher parfaitement plat et son intérieur cubique l’avantage par rapport aux dossiers des sièges de la Leaf qui s’empilent en hauteur. Par contre, lorsque les sièges sont relevés, le coffre de la Leaf est beaucoup plus profond et vaste.
Jean Forget
vepassion.com
À venir :
Suite de la présentation intérieure, avec quelques faits divers et curiosités ainsi que la conclusion.
Sources :
https://www.behance.net/gallery/11707413/2013-Mitsubishi-iev
VE Passion 
Eh bien, dis donc j’en ai appris des choses sur la Mitsubishi i-MiEV. Perso, je n’ai pas eu l’occasion d’en rouler une, mais je suis sûr qu’elle doit avoir une bonne tenue sur la route.
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